Les mauvaises nouvelles s’enchaînent pour le bassin d’emploi dolois.
➡️ 450 postes seront supprimés chez Colruyt, dont seulement 175 seraient repris par Intermarché.
➡️ 40 emplois supplémentaires vont disparaître chez Ynsect.
C’est un choc pour les salariés, pour leurs familles, mais aussi pour l’avenir économique du territoire.
Un aéroport à millions… pour quel impact ?
Depuis des années, on nous répète que l’aéroport de Dole est un outil stratégique pour l’attractivité économique. Les subventions publiques se chiffrent en millions d’euros, justifiées au nom de l’emploi et du développement.
Mais les faits sont têtus : malgré l’existence de cet équipement, des entreprises majeures choisissent de réduire ou cesser leurs activités locales. Les dirigeants de Colruyt et d’Ynsect, manifestement, ne sont pas convaincus par cet argument de « dynamisme territorial ».
Repenser notre stratégie économique
Face à cette situation, une question s’impose : le Grand Dole est-il en train de faire fausse route ?
Investir massivement dans un aéroport dont les retombées économiques directes sont de plus en plus discutables, pendant que des centaines d’emplois locaux s’envolent, n’est plus tenable.
Il est temps de recentrer l’action publique sur les atouts réels du territoire : ses savoir-faire, ses PME, son tissu artisanal, son patrimoine naturel et humain.
Et surtout, il faut redonner du souffle et du sens à l’économie locale, en soutenant les projets créateurs d’emplois durables, ancrés ici.
Face aux fermetures, face au doute, faisons vivre notre territoire — pour de bon.